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  04/12/2020 Catégorie : Collaborateurs

Période d’essai et maladie : ce qu’il faut savoir !

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L’incapacité de travail du salarié a un impact sur la durée de la période d’essai. En effet, la période d’essai peut être prolongée en cas d’absence pour cause de maladie ou de congé pour raisons familiales, d’une durée égale à la durée de l’absence et dans un maximum d’un mois.

S’il a bien informé son employeur dès le 1er jour et qu’il a bien transmis son certificat dans les 3 jours, le salarié, à l’essai et en incapacité de travail, bénéficie de la protection contre le licenciement.

Oui mais… en cas d’incapacité de travail jusqu’à la fin de la période d’essai, une telle protection empêche l’employeur de résilier le contrat à l’essai, qui deviendrait alors un contrat définitif. Pour éviter de telles situations, les tribunaux du travail admettent que l’employeur retrouve exceptionnellement le droit de résilier le contrat à l’essai mais uniquement lorsque la période d’essai a été prolongée en raison de la maladie du salarié.

Prenons l’exemple d’un CDI débutant le 15/07/2020 avec une période d’essai de 6 mois se terminant le 14/01/2020. Le salarié est malade pendant 4 mois, du 12 octobre au 12 janvier 2021 ; la période d’essai est donc prolongée d’un mois soit jusqu’au 14/02/2021.

L’employeur peut résilier le contrat à l’essai avec 24 jours de préavis le 24 janvier 2021 (14/02/2021 moins 24 jours), afin que le dernier jour de préavis soit bien le 14/02/2021.

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